Ce qui caractérise cette pièce, c’est la notion de point de vue. Ecrite tout d’abord selon trois points de vue : celui de Leïli, celui de Nils et celui de Cédric, elle n’est plus jouée que du point de vue des deux premiers, chacun étant une forme archétypale de l’enfant différent, marginalisé, atypique. Devenus jeunes adultes, il et elle raconte chacun, de leur point de vue, leur rencontre à l’école à l’âge de 9 ans.

Pour découvrir le troisième personnage, il faut lire l'oeuvre...

Toutes les classes participantes devaient travailler autour de ce projet au collège mais elles ont été contraintes de faire autrement.

Suite à la représentation jouée au sein de chaque établissement, les élèves ont pu échanger avec les artistes sur leur propre rôle. Ils ont ainsi pu interroger leurs propres représentations.

En amont du spectacle et avec comme support une exposition de la maison pour l'égalité femme-homme, les classes participantes (deux classes de sixième du collège Mandela, deux classes de CM1-CM2 des écoles Jules Verne et Iles-de-Mars) ont participé à un débat mouvant.

Dans la continuité du spectacle, chaque classe avec l'association du Labo des histoires va créer une production d'écrit qui donnera lieu en fin d'année au collège à une exposition que toutes les écoles pourront visiter.

Merci à l'Amphithéâtre de la ville de Pont-de-Claix qui a permis d'aborder cette thématique de travail à travers la culture et qui a ainsi rendu la liaison école/collège possible en dépit du contexte sanitaire.